UNE ARTISTE DANS L’ÂME
Aujourd’hui, découvrez le témoignage de Yang Meiye qui grâce à l’aide de son parrainage peut poursuivre sa passion et peut être un jour en faire son métier
Je suis en 2e année de lycée professionnel dans la ville de Liuzhou, en spécialité « enseignement à la maternelle ».
J’ai choisi cette spécialité car j’aime danser et que ce type de compétence est cultivée dans ce cursus. Je sais que je n’aurais jamais pu devenir danseuse professionnelle mais que ce type d’études me permet de pratiquer ma passion, et surtout de réaliser un projet qui me tient à coeur.
Plutôt que de donner classiquement des cours aux enfants de maternelle, je souhaiterais monter à l’avenir une classe de danse au sein d’une école maternelle.
Je vit sur le campus de l’école, dans un dortoir que je partage avec 7 étudiantes, dont une, par chance, originaire de la même région que moi. L’ambiance y est bonne, et, grand confort : il y a un accès à l’eau chaude dans le dortoir.
Je souhaite vivre plus tard à la campagne, notamment parce que cela me permettrait d’être auprès de mes parents. Je ne suis pas rentrée depuis longtemps dans mon village d’origine car j’ai passé beaucoup d’examens externes à mon école : il s’agit de qualifications ou de concours de danse traditionnelle à plusieurs niveaux. Ceci est important dans l’optique de construction de mon projet professionnel.
mes parents souhaiteraient que je pousse mes études jusqu’à la licence professionnelle. En termes de résultats scolaires, je suis à l’aise sur l’apprentissage de la danse pour laquelle j’obtiens régulièrement des récompenses, aux concours internes ou externes à l’école et je me débrouille bien dans l’apprentissage du chant. Les résultats sont moins concluants pour le piano, ainsi que pour les connaissances théoriques exigées dans le cursus.
Je m’exprime dans l’art : aujourd’hui danseuse, je souhaitais devenir peintre, petite. Je suis quelqu’un d’introverti et je me fixe comme objectif de progresser sur la confiance en soi et l’ouverture aux autres.
Etre une femme aujourd’hui ne me paraît pas difficile : pour moi, l’égalité filles-garçons est maintenant respectée.